Le Train pour la Lune
Il était une fois, dans un petit village paisible entouré de collines verdoyantes, une jeune fille nommée Éléa. Éléa avait des cheveux dorés et des yeux pétillants de curiosité. Elle aimait passer ses journées à lire des livres magiques sur les étoiles, les planètes et surtout la Lune, qui l’intriguait plus que tout.
Un soir, alors que le ciel était dégagé et constellé de brillantes étoiles, Éléa reçut une lettre mystérieuse déposée sur le rebord de sa fenêtre. C’était une enveloppe argentée avec son nom écrit en lettres scintillantes. À l’intérieur, il y avait un billet doré et une note qui disait : « Monte à bord du Train pour la Lune – Départ : Minuit ! »
Émerveillée, Éléa attendit impatiemment l’arrivée du train. Lorsque l’horloge de l’église sonna minuit, les rails invisibles dans son jardin s’illuminèrent et un train magnifique apparut dans un nuage de poussière d’étoiles. Le Train pour la Lune était fait d’argent étincelant et chaque wagon semblait abriter un secret magique.
Éléa monta à bord et fut accueillie par un petit hibou nommé Archimède, à la voix douce et chaleureuse. « Bienvenue, Éléa ! » dit-il en déployant ses ailes. « Je serai ton guide lors de cette aventure lunaire. » Éléa sourit largement et s’installa près de la fenêtre pour admirer la vue.
Le train commença son voyage, s’élevant dans le ciel, traversant des nuages moelleux et surfant sur des arcs-en-ciel scintillants. Dans le wagon voisin, une famille de lapins stupéfaits admirait la vue, et une licorne violette racontait des histoires merveilleuses à un groupe de chiots fascinés.
Tandis que le train poursuivait son trajet à travers l’espace, Éléa remarqua quelque chose d’étrange. Une grosse comète dorée était coincée entre deux étoiles. « Oh non, elle a l’air d’avoir besoin d’aide ! » s’exclama Éléa, inquiète. Archimède hocha la tête sagement. « C’est peut-être à nous de l’aider, n’est-ce pas ? »
Avec courage et détermination, Éléa et ses nouveaux amis se mirent au travail. Les lapins, agiles et rapides, creusèrent autour de la comète pour la libérer, tandis que la licorne utilisa sa magie pour réduire la gravité environnante. Le hibou Archimède partagea quelques conseils pratiques et Éléa, utilisant sa créativité et son sens de l’innovation, trouva le moyen de repousser doucement la comète à l’aide d’un levier fabriqué de toutes pièces.
Après des efforts concertés, la comète était libre et reprit sa course joyeuse à travers la galaxie, illuminant le ciel avec sa traînée étincelante. Tous les passagers du train applaudirent et Éléa ressentit une chaleur incommensurable dans son cœur. Elle avait non seulement vécu une aventure incroyable, mais elle avait aussi compris la force de l’entraide et de la collaboration.
Peu de temps après, le train arriva enfin sur la Lune. Le sol était argenté, et de petites étincelles semblaient jaillir à chaque pas. Éléa et ses amis se promenèrent dans ce paysage féerique, laissant leurs empreintes scintillantes derrière eux. Les créatures de la Lune, des fées lunaires aux ailes translucides, étaient sorties pour les saluer, curieuses et joyeuses.
Archimède guida Éléa vers un cratère où une fontaine de lumière argentée jaillissait vers le ciel. « C’est ici que les rêves prennent leur envol, » murmura-t-il doucement. Éléa comprit alors que son rêve de visiter la Lune avait non seulement été réalisé, mais qu’il l’avait aussi changée pour toujours.
Alors que le temps du retour approchait, Éléa sentit une pointe de tristesse, mais aussi de gratitude. Elle serra ses amis dans ses bras et promit de ne jamais oublier cette nuit magique.
De retour dans son lit douillet, Éléa regarda la Lune par la fenêtre, illuminée de mystérieuses lueurs. Elle savait désormais qu’au-delà de son éclat argenté se cachait un monde d’aventures et d’amitié.
Et ainsi finit l’histoire du Train pour la Lune, une aventure qui n’oublie jamais d’enseigner que, parfois, il faut un soupçon de courage, une pincée d’entraide et un cœur ouvert pour vivre ses rêves les plus fous.
*Fin.*
